vendredi 25 décembre 2009

Lapsus révelateur

Voici une phrase tiré d'un article bienpensant quelconque:

"Et la réalité c’est une parole qui, en démocratie, devrait être stigmatisée et qui se trouve soudain libérée."

Trouvée sur: http://ilikeyourstyle.net/2009/12/22/de-la-brioche-2/

mercredi 23 décembre 2009

La multiplication des honnêtes

Voici un article où fdesouche va, pour une fois, au delà de la "réinformation": http://www.fdesouche.com/articles/56866

Deux idées fondent la théorie exposée dans cet article:
1° C'est la qualité des gens qui compose un peuple qui détermine son niveau de dévelopement. Ainsi l'Allemagne a fait fructifier l'argent du plan Marshall et est devenue le premier exportateur mondiale, tandis que l'Afrique reçoit chaque année un plan Marshall sans guère se développer.
2° Le cercle vertueux doit être d'abord démographique et social avant d'être économique, c'est à dire que la proportion de descendants de personnes intelligentes, honnêtes etc... doit augmenter.
Ce qui selon l'auteur est advenu en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord.

Personnellement je pense depuis longtemps que le plus important pour le développement d'un pays est que ses habitants soient honnêtes. Je suis français, donc je n'entends pas par là le respect scrupuleux et formel de la légalité, mais plutôt un sens de l'intégrité et de la justice instinctif. Il n'est d'ailleurs pas très surprenant que le droit soit beaucoup plus formalisé dans des pays réputé peu honnêtes comme ceux qui bordent la méditérranée (rive Nord comme Sud).
Je ne formule ici aucun jugement de valeur, j'ai vu des voleurs sympathique et des honnêtes gens odieux, je remarque simplement que l'économie est fondé dans un premier temps sur la création de valeur et ensuite sur la circulation de celle-ci en toute confiance entre les acteurs économiques. Donc pour résumer: Travail et Confiance.

Ma conviction est renforcé par un rapide tour d'horizon du génie des peuples: l'Italie et l'Espagne sont des pays plus favorisé par le climat et qui ont donné naissance a plus de talent en 100 ans que la Scandinavie en 1000 ans et pourtant les grands blonds, souvent idiots (oui je suis petit et brun), ont structurellement un PIB/habitant plus élevé que les latins, plus roublards.

Pour revenir à l'article de Desouche, j'aimerai appliquer le modèle des 4 qualités essentielles au developpement selon l'auteur, Gregory Clark*:
-1.une vie tournée vers le présent et l’incapacité à consentir des sacrifices immédiats pour un mieux-être ultérieur
-2.une maîtrise très approximative du calcul, de la lecture et de l’écriture. Et une volonté insuffisante de développer ces compétences
-3.la résolution des conflits par la violence physique plutôt que par la négociation
-4.une quantité de travail insuffisante.

D'une manière générale le 1. peut concerner l'ensemble des personnes vivant en France, il n'est donc pas un critère discriminant (rien à voir avec les discriminations).
Le 2. est déjà un peu plus sélectif, mais il semble plus intéressant pour différencier les classes sociales que les communautés et ce que nous appellerons bientôt les ethnies de France, on peut d'ors et déjà dire que les banlieues se distinguent par leur médiocrité sur ce point, mais elles se distinguent davantage par la "volonté insuffisante de développer ces compétences" que par le niveau scolaire médiocre.
Le 3. et le 4. sont probablement les critères qui font penser que nous vivons une phase de pré-sous développement. En effet les banlieues peuplés d'immigrés sont fortement concernées par une habitude de violence (d'où une baisse de la confiance qui fonde la bonne circulation de la valeur économique) et une quantité de travail insuffisante (on préfère ce qui rapporte: le deal, à ce qui crée de la valeur: le travail à l'usine par exemple). Or ces banlieues sont aussi les lieux où on fait le plus d'enfants.
L'auteur estimait que la Révolution Industrielle s'expliquait par l'augmentation de la proportion de gens descendant des classes moyennes et supérieures du Moyen Age. Alors qu'aujourd'hui, nous vivons une situation d'augmentation rapide de la proportion de descendant d'arriérés, peu travailleurs.

La dernière déduction de ce raisonnement est que le fait le plus positif pour une économie est le déclassement social, c'est à dire le fait que les ouvriers descendent de plus en plus de bourgeois et d'employés, éduqués, peu violents** et honnêtes (parce qu'ayant l'habitude et l'intérêt de se comporter ainsi, il ne s'agit pas d'essentialiser ou d'émettre un jugement de valeur). Paradoxalement un ascenseur social très productif serait signe que ce sont les gens peu éduqués, moins habitués au rapport de confiance qu'au rapport de force, dont la proportion augmente dans la population, diminuant d'autant le développement potentiel.

*Cf l'article de Fdesouche A Farewell to Alms [« Adieu l'aumône »] de Gregory Clark.
**Je me souviens même d'un auteur qui définissait les bourgeois comme ceux dont la tâche était de s'occuper des hommes, donc de converser, par opposition aux prolétaires dont la tâche était de s'occuper des choses.

vendredi 4 décembre 2009

L'Islam tu l'aimes ou tu quittes ton pays.

Lu sur le blog de Winston (http://overlord.hautetfort.com/):
"Le discours des opposants à l’initiative antiminarets tient en deux points : 1. L’islam n’est pas un danger pour la Suisse mais une richesse 2. Accepter l’initiative serait offenser l’islam et mettre la Suisse en danger. Pure rhétorique collaborationniste."

Lu sur le blog de Franck Boizard (http://fboizard.blogspot.com/2009/12/marre-des-appels-la-decrispation.html):
"Quand on te demande de te décrisper, c'est pour que ça fasse moins mal quand on t'enc.le."

Lu sur fromageplus (http://fromageplus.wordpress.com/):
"Scandale en Suisse : le peuple est populiste."

samedi 28 novembre 2009

C'est juste... trop!

J'aimerai qu'on m'éclaire sur l'origine, le sens exact et l'implantation sociale de l'expression "c'est juste...". Vous savez cette expression, me semble-t-il parisienne, qui est employée pour précéder une chose excessive considérée comme une évidence par celui qui l'utilise comme part exemple: "c'est juste completement débile" ou "c'est juste le meilleur".



Alors, on peut trouver que ce billet sur un tic de langage régional ou social peut paraitre un peu bête, après tout on sait tous qu'il existe en France des petites tournures de phrase ou utilisation de mots particulière à chaque région. Ainsi dans le nord on dit "drache" pour dire pluie, ou "on se dit quoi" pour "on se tient au courant", dans le sud ouest on dit "chocolatine" pour "pain au chocolat", "poche" pour "sac plastic", ou "gavé" pour "beaucoup".

Ce qui m'interresse dans le "c'est juste..." c'est qu'il est parisien davantage au sens sociologique qu'au sens géographique. Concretement tout ce qui est jeune ou branché, vis en région parisienne et appartient à la bourgeoisie emploie cette expression. Elle est donc la preuve de l'unicité de classe, de culture et donc forcément partiellement d'opinion de ceux qui l'emploi.

Or c'est là que cela devient interressant, jusqu'ici, parce que j'appartiens au milieu auquel j'appartiens (je ne suis pas réellement un sénateur romain) il m'arrivait souvent de rencontrer des jeunes, disons, de l'Ouest parisien, qui l'employaient à tous bouts de champs, et j'ai pu enfin vérifier que des gauchistes, se revendiquant rebelle, opposé à Sarkozy etc... l'employaient tout autant. En revanche jamais je n'ai vu de racailles l'employer.

Jusqu'ici je n'appréciait guère l'expression "UMPS", parce qu'elle disait implicitement "tous pourris", et que cela me semblait un peu simpliste, mais surprendre ainsi que tous ces gens sont vraiment sorti du même moul au point qu'ils ont les mêmes tics de langages laisse songeur.
J'ai notament remarqué cela dans la dernière émission "ce soir ou jamais" ou notament Zemmour, Tilliniac, Polony et B Gaccio étaient invités, il y avait aussi un mec venu déguisé en diable (rouge avec des cheveux en corne) qui se la jouait rebelle branché (sans commentaire sur l'ironie de la chose) et qui a employé le "c'est juste..." juste 50 fois en 1 minutes.
http://www.dailymotion.com/video/xb9yf7_vaquette-dans-ce-soir-ou-jamais-241_news

Petit nouveau:

http://lejardindefrance.eklablog.com/

vendredi 13 novembre 2009

Valeurs ou culture?

Pour élever le débat sur l'identité nationale, disons que si on ôte la mauvaise fois, la débilité et l'aveuglement, il reste un conflit entre trois visions:
-Le multiculturalisme: l'identité ne doit pas être nationale mais communautaire.
-Le nationalisme: l'identité provient de et est l'Histoire du pays, sa culture, sa langue, éventuellement sa religion et son rapport au spirituel (pour le France le catholicisme et une forte et ancienne sécularisation)
-Le républicanisme, le monarchisme et le traditionnalisme: l'identité se résume au valeurs (selon son camp: Liberté, Egalité, Fraternité ou Dieu et mon Roy).

Oublions le multiculturalisme, qui est sous estimé par tout le monde et est probablement notre avenir, pour en revenir aux deux visions de l'identité nationale qu'on oppose un peu vite.
En réalité l'une ne peut aller sans l'autre, pour deux raisons:
-La culture ne s'impose pas, ni aux enfants naturels ni aux enfants adoptés de la mère patrie, elle s'apprivoise et s'assimile avec le temps; si on eut intégrer ou réintégrer dans une nation il faut donc surtout insister sur les valeurs, le reste ne peut que suivre par mimétisme (à condition que la loi du nombre soit en notre faveur)
-Les valeurs se veulent peut être universelles, il n'en reste pas moins qu'elles sont nées d'une culture ou en tous cas que la manière dont elles s'appliquent se rattache à cette culture (cf la laïcité, concept typiquement français alors que la liberté religieuse est présente partout en Occident).

Bref, finallement ce débat me fait penser à une phrase de Chirac, cité par Zemmour:
"là on encule une mouche qui ne nous a rien demandé".

Réécriture historique

Où on apprend que le 11 novembre est une fête franco-allemande, probablement parce que les allemands aiment, comme les français, célébrer leurs défaites, voir à ce propos le point de vue enervé et plus ou moins cohérant de Mélenchon: http://www.jean-luc-melenchon.fr/2009/11/11-novembre-deux-lieux-deux-celebrations-deux-significations/

On apprend aussi que lorsqu'on célèbrait encore nos victoires, on discriminait les combattants selon leur origine (quel peuple de salauds ces souchiens!): http://temps-a-venir.blogspot.com/2009/11/11-novembre-8-mai-commemorations.html

On saura enfin que désormais et contrairement à ce que dispose l'article 5 du Code civil qui prohibe les arrêts de règlements (c'est à dire qu'il ôte expréssement au juge le pouvoir législatif) les juges autorise désormais les adoptions homosexuels et puni les obstructions à avortement ex-utero: http://lebaldesdegueulasses.blogspot.com/2009/11/moins-vite.html

Comme dirait LBDD, tout cela va trop vite, déjà qu'en ce moment je ne trouve pas le temps de boucler un seul vrai article! Dommage que ce site ne me rapporte pas d'argent, j'embaucherai bien un pigiste (d'autant plus que la plupart des blogs en liens sont peu productifs ces temps-ci).

lundi 12 octobre 2009

Humour Suèdois

Le prix Nobel de la paix a été attribué à Barack Obama.


Comme je ne vois aucune raison pour que notre messie préféré le reçoive, je dois en déduire que les suèdois ont une sorte d'humour particulier comme l'humour anglais ou l'humour juif (voir le scond OSS 117 pour une définition de l'humour juif qui se rapprocherait de l'humour suèdois).

Je ne dis pas qu'il ne le méritera jamais, mais pour l'instant il n'a rien fait pour le mériter.

Max Robes Roule a une autre théorie sur la question: "Churchill a eu le Nobel de littérature parce qu'il ne pouvait avoir décemment le Nobel de la Paix. Dans le cas d'Obama, c'est un peu le contraire. C'est un peu un prix Nobel de littérature inavouable. Il nous raconte de belles histoires, c'est tout."*

A mettre en relation avec mon opinion sur le prix Nobel de la Paix:
http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/02/le-prix-nobel-de-la-guerre.html

*Pour l'ensemble de l'article: http://max-la-terreur.blogspot.com/2009/10/defense-meritocratie-ploutocratie-et.html?showComment=1255339223273#c4365756721597849124

dimanche 11 octobre 2009

Belle prose faute de pouvoir concevoir ce qui ne recèle plus de logique

J'ai eu peu de temps ne serait-ce que pour suivre l'actualité, j'ai cependant trouvé cet article qui explique aussi que je n'ai pu la commenté: elle dépasse la raison, non seulement parce que les limites recul mais aussi parce que la cohérence déserte nos contrés.

http://lebaldesdegueulasses.blogspot.com/2009/10/intellectualisation.html

vendredi 25 septembre 2009

Les cotés positifs du nazisme

La diversité est une vraie chance nous dit-on, mais bon ça dépend quelle diversité. La diversité d'opinion par exemple n'est pas très bien vu.
La tolérance aussi est bien cotée, mais à condition qu'elle ressemble davantage à une intolérance de l'intolérance plutôt qu'à une véritable tolérance.

Aujourd'hui, je vais donc enfreindre 2 règles en me faisant l'avocat du diable. Le diable ce n'est pas un type en rouge avec des cornes, ce n'est pas non plus un ange déchu, c'est un allemand d'origine autrichienne dont le nom commence par "H" et fini par "itler".
Vous allez grâce à moi pouvoir rendre hommage au génie d'Adolf autrement que par de douteuse référence à son best seller ou à ses toiles.
En ces temps où nous découvrons stupéfait que le capitalisme est un régime odieux et corrompu dans lequel des patrons blancs exploitent des ouvriers divers qui sont une chance pour nous, nous comprenons enfin qu'il faut plus d'Etat et plus de règlementation dans le secteur bancaire et financier. Dans cette optique la France se félicite d'avoir une longueur sur la sauvagerie américaine en ayant adopté il y a longtemps déjà, le principe d'un plan comptable général légal et uniforme pour toutes les entreprises, ce qui notament rend un peu plus difficile (un peu seulement) les fraudes.
Eh bien, cette fantastique avancée centralisatrice nous la devons à... Adolf Hitler, sur lequel le front populaire a copié.

Nous le savons désormais la solution au capitalisme sauvage, c'est le nazisme. Enfin c'est ce que devraient penser les amis de Besancenot.

dimanche 20 septembre 2009

Malevil: La survie plutôt que la justice

J’ai regardé tout à l’heure le film « Malevil » tourné en 1981, avec Michel Serrault, Jean-Louis Trintignant et Jacques Villeret, il est tiré du roman du même nom écrit en 1972 par Robert Merle. Malevil raconte l’histoire d’un groupe de survivant à un holocauste nucléaire en s’intéressant plus à la renaissance d’une société et aux changements tant moraux que sociaux, politiques ou religieux qu’elle subi par nécessité qu’au personnage et à leur péripétie.
Au fond la bombe et les personnages ne sont presque que le prétexte d’une analyse ethnologique, mais cela ne rend pas les personnages moins intéressant ou attachant car leurs caractère en sont d’autant travaillés et l’auteur n’a pas à se forcer pour éviter le pathos qui forme la matière de la plupart des romans d’aujourd’hui.

On peut voir dans l’évolution du petit groupe de survivant, une thèse marxiste : l’état de l’économie détermine la structure politique et sociale de la « cité » de Malevil. Ainsi Malevil est un château isolé qui doit affronté la raréfaction des ressources, la disparition de la possibilité d’user d’outil techniquement élaborés, notamment du fait de l’absence d’énergie (essence et électricité) de produit chimique (les fusils sont utilisés parcimonieusement parce qu’ils ne savent pas produire de poudre), ils sont soumis aux aléas du temps comme l’étaient les paysans du grand siècle, et doivent se prémunir contre les menaces que représentent les autres survivants, affamés, fou, violent, quelque fois les trois à la fois.
Les conséquences de ces faits nouveaux qui pèsent sur ces français du XXème siècle, sont selon l’auteur que le régime politique devient plus autoritaire et autocratique, que l’individualisme disparaît (voire la propriété privée), l’équilibre homme/femme tant sur le plan des rapports sociaux, que du travail, des rapports sexuels, de l’exclusivité et de la reproduction est complètement bouleversé et plusieurs solutions inimaginables aujourd’hui sont adoptés avec l’assentiment de tous (et toutes !) pour garantir paix, prospérité et reproduction.

Je n’ai parlé ici que de généralités, je ne vais pas raconter l’histoire de ce livre car j'en recommande la lecture*, je ne veux donc pas en révéler l’intrigue qui est passionnante (500 pages qu’on lit en une journée), mais je vais tout de même aborder un épisode qui est à mettre en lien avec la situation actuelle de la France et la fameuse phrase de Rocard sur la misère du monde** :
Alors que les récoltes commencent à peine à pousser et que l’espoir renaît avec elle, Les habitants de Malevil rencontrent pour la première fois d’autres survivants. Ceux-ci sont irradiés et affamés et ils rampent dans les jeunes blés en dévorant chaque morceau d’épis, anéantissant au passage les chances de Malevil de tenir après la fin de ses réserves d’avant la catastrophe. Les hommes tentent de les effrayer, mais l’effet de coup de fusil en l’air est à peu près nul quand il s’adresse à des squelettes à moitié calcinés, nus et dont il ne subsiste de l’âme que l’instinct de survie. Alors le plus jeune du groupe, Momo, un attardé mental, tente d’arrêter un des nouveaux venu avec fermeté, mais sans arme, il est tué sur le champ par celui-ci d’un coup de fourche. Avec Momo meurt les derniers scrupules des Maleviliens qui abattent un à un les visiteurs.
Cette visite a appris aux personnages qu’ils n’étaient pas seuls, mais aussi que cette nouvelles qu’ils espéraient tant n’en était pas une bonne : les autres survivants ne sont pas des frères humains comme chaque habitant du château, ce sont des concurrents dans la course pour la survie, des prédateurs pour les animaux de la ferme, ils ne sont plus que les membres d’une tribus sinon ennemis au moins rivale.
S’ensuit une discussion entre les membres de la communauté sur la légitimité de ce qu’ils viennent de faire sous le coup de l’émotion de la mort de Momo. Ils ont tué de sang-froid plus d’une dizaine d’hommes qui n’avaient fait que manger. Un an auparavant un juge de mauvaise humeur les aurait condamné à une journée de travaux d’intérêt général, et un de bonne humeur les aurait acquitté au nom de « l’état de nécessité », largement constitué en l’espèce.
Les Maleviliens ne se font aucune illusions sur le rôle de Momo, ils ont conscience qu’il ne leur a servi que de prétexte, qu’il n’a fait que permettre la réaction grâce à l’émotion qu’il a provoqué par son sacrifice, ils savent et savaient déjà en actionnant leurs armes que l’enjeu était bien de protéger les récoltes et de s’en garantir l’exclusivité. Les meurtres qu’ils ont commis étaient donc des meurtres égoïstes, visant à protéger des biens, il ne s’agissait pas d’une légitime défense au sens stricte. Ils finissent cependant par faire admettre à leurs consciences que sans cela ils seraient mort de faim quelque mois plus tard.

Le parallèle avec la situation de la France peut être fait de manière évidente et de plusieurs manières, je me concentrerai sur une seule. L’immigration va détruire la culture française par le simple jeu de la démographie et d’une assimilation défaillante (et qui n’est plus souhaité par personne), c’est peut être un drame, mais ce n’est pas un crime et ceux qui réalisent cela –les immigrés- ne sont pas fautifs de ce qu’ils font. D’un autre coté, en France, la criminalité est liée de manière indiscutable*** à l’immigration.
L’ampleur de l’immigration et la manière dont elle se passe (ghettos, non-assimilation, haine de la France et ressentiment colonial…) tueront à terme ce pays ; je veux dire qu’il existera toujours, qu'il s’appellera peut être encore la France, mais qu'il aura changé de nature, notre France sera morte. Cela c’est les morts-vivants qui mangent les blés pas murs dans Malevil.
D'un autre coté, la criminalité cela nous émeut, mais -je suis peut être insensible au problème des banlieues- ce n'est qu’une piqûre de moustique dans le flan de la France et de son peuple. D’ailleurs ce problème pourrait être résolu relativement vite à condition d’y mettre les moyens et d’employer des solutions pas trop modérées. Cela c’est le coup de fourche dans le torse de Momo.

Les deux phénomènes sont liés, mais le second est petit et superficiel et ne peut servir qu’à nous réveiller brutalement de notre torpeur, de nos scrupules, quoiqu’il arrive le vrai problème c’est le premier même s’il peut paraître indolore, lointain, abstrait ou hypothétique.
Il faut aussi repréciser : les immigrés ne sont pas coupables de l’immigration, ils ne sont pas méchants ou mauvais, mais cela ne rend pas pour autant ce qu’ils font souhaitables ou sans dommages pour nous et nos intérêts.


*Je dis bien le livre ; le film est assez mauvais, bien que je m’appuis davantage sur lui que sur mes souvenirs du livre pour écrire cette note.
**Mes excuses à Pierre Robes-Roules : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part» Michel Rocard.
***Il est indéniable qu’elle y est liée. Quant à l’importance, la nature et la complexité de ce lien il n’est pas le but de mon propos présent de le dire. Pour plus d’éclairage sur cette question : http://www.dailymotion.com/relevance/search/xavier+raufer/video/x9k2d3_xavier-raufer-colloque-sur-la-secur_news

samedi 19 septembre 2009

La franchise de Houria

Bon j'avoue avoir un peu copié mon communiqué sur celui de Houria Bouteldja, une femme capable de démontrer que les ventres qu'évoque Boumedienne* ont la tête à ce qu'ils font; à savoir donner la victoire et accessoirement des enfants à des colonisés devenus colons et resté hostiles. Mais bon, elle reste un ventre, alors quand on l'entend cela n'augure qu'une mauvaise digestion et pas une pensée**.

J'avais dit: «Je demande à mes lecteurs d'oter leurs lunettes républicanistes, de regarder attentivement, d'arreter de réver et de voir que la France s’afro-islamise !»

La phrase exact de Mlle Bouteldja est: « Otez vos lunettes républicanistes. Regardez attentivement. Non, non, vous ne rêvez pas, elle [La France] s’afro-islamise ! »

Mais comme aucun de ceux qui ont lu mon précédent article n'a l'esprit particulièrement corrompu par l'air du temps je ne croupi pas encore dans les geôles de la Halde.

Bon je pourrai pondre un véritable article sur la philosophie de Mlle Bouteldja, mais il s'agit davatange de stratégie militaire et la sienne ressemble fort à celle de feu le général Nivelle en 1917, donc il ne me semble pas nécessaire de trop expliquer ce qui est déjà très explicite, pour ceux qui veulent un avis sur la question je recommande celui de "Clarissa": http://clarissalarate.blogspot.com/2009/09/houria-va-voter-fn.html

*«Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.»
Houari Boumedienne président algérien, discours à l’ONU en 1974.

** Mes propos ne sont, cette fois, pas misogyne, je ne pense pas que toutes les femmes doivent se réduire à leur seul utérus, mais l'honnêteté me commande de remarquer que certaines ne sont que cela.

vendredi 18 septembre 2009

Choc!

Déclaration de la rédaction:

-Je demande à mes lecteurs d'oter leurs lunettes républicanistes, de regarder attentivement, d'arreter de réver et de voir que la France s’afro-islamise !


Je demande, instament à tous les lecteurs que cette phrase choque, parce qu'elle stigmatise, donne une image de l'immigration proche d'une invasion etc... de saisir sinon la Halde au moins les commentaires de cet article pour me signaler que ma déclaration les choque. Cette demande s'adresse particulièrement à JB qui m'a laissé un commentaire l'autre jour.

jeudi 17 septembre 2009

Question existentielle

J'apprends dans cet article de Nicolas sur "I Like Your Style", qu'en Île de france il est possible d'obtenir gratuitement un pass de circulation sur tout le réseau (Bus-Train-Métro, Paris-Banlieue) valable 3 mois et renouvelable indéfiniement.
Jusque là rien de choquant; après tout ce pays a des taux de prélèvements obligatoires significatifs et il fallait bien que cet argent soit dépensé d'une manière ou d'une autre, autant choisir une manière qui profite aux habitants, citoyens et contribuables.

Je continue à lire, j'apprends alors que cette gratuité est soumise à condition. Soit, il est vrai qu'il faut responsabiliser les gens, leur montrer que tout à un prix, même la gratuité.

Je continue et j'apprends que cette gratuité est reservée, notament, aux bénéficiaires de l'AME. L'AME est reservée aux "sans papiers"*, c'est à dire aux personnes en infractions avec les lois sur le séjours et l'entrée sur le territoire français.
Sauf à en déduire qu'il s'agit d'une forme d'incitation à voyager, c'est à dire à rentrer dans leur pays et donc à cesser la commission de cette infraction** (constituée par leur seule présence), je dois en conclure que la schizophrénie française progresse: "vous n'avez pas le droit d'être là, mais comme vous nous avez bien eu on vous offre tous vos billets de train". Sans compter que le certificat qui prouve que vous bénéficiez de l'AME, c'est une sorte de papier pour "sans papiers", qui dit que ceux qui n'ont pas le droit de se trouver là ont le droit de vous faire remarquer que votre devoirs est de leur donner ce que bon leur semblera.

Ma question est donc la suivante: Sachant que je suis encore étudiant, je ne gagne donc pas encore ma vie***, ai-je tout de même, par anticipation, le droit d'être un peu choqué et enervé d'apprendre le sort peu enviable qu'on reserve aux "sans papiers"?

*Clandestins en langage non politiquement correct.
**On trouvera bien une bonne âme pleine de mauvais esprit pour nous expliquer que le fait que le train soit gratuit cela ne vous fait pas penser à quelque chose? Les juifs comment sont-ils allés à Auschwitz?
***Sous entendu je ne dépense pas mon argent mais celui de mes parents et de l'Etat.

Eisangelie

Je recommande l'humour eisangelien.
Sur les profs:
http://eisangelie.hautetfort.com/archive/2009/09/16/bus-64.html

Un petit peu pour les catholiques traditionnalistes aussi:
http://eisangelie.hautetfort.com/archive/2009/09/15/pretre-dos-tourne-mieux-pour-baiser.html

mardi 15 septembre 2009

Le vivre ensemble.

Expressions absurdes des temps modernes (4)

Le vivre ensemble est sensé désigner la tolérance absolue, le respect de la différence et le fait que notre société soit une société à la fois diverse et conviviale ; le fait que nos différences peuvent ne créer aucun conflit, mais bien au contraire enrichir notre vie.

D’abord cette expression me chagrine sur le plan linguistique « le » suivi d’un verbe à l’infinitif est je suppose une substantivation correct pour l’homo-politicus-correctus, en réalité il s’agit d’une contraction abusive de « le fait de vivre ensemble ».

Ce qui est intéressant c’est que l’expression en français correct nous apprend que c’est un fait, ni bon, ni mauvais ; simplement une réalité qui s’impose et qu’il faut prendre en compte, soit en luttant pour la détruire soit en s’y adaptant. D’un autre coté l’expression politiquement correct signifie, elle, bien davantage « la vie en collectivité », avec l’idée sous-jacente qu’il ne faut pas porter atteinte à la différence d’autrui pour ne pas briser l’harmonie sociale.
D’un autre coté, quand on était petits, nos parents nous expliquaient qu’il fallait s’adapter à la collectivité, que pour bien vivre en collectivité il fallait accepter des règles communes à tous. Ceux qui invoquent le « vivre-ensemble » le font toujours pour nous expliquer que la seule règle de vie en collectivité est de ne pas imposer la moindre règle unique pour tous.

Le paradoxe de cette expression est à peu près le même que d’en appeler au métissage en nous expliquant qu’on cherche à atteindre la « diversité » ; si on est métis alors on est tous un peu noir, un peu blanc, un peu asiatique, et on parle anglo-arabo-mandarin, tous ! Donc on est tous pareil et il n’y aucune diversité. De même si pour vivre ensemble, aucunes règles, coutumes ou culture commune ne peut s’imposer alors on ne vit pas ensemble, on vit côte à côte en s’ignorant et en se massacrant tour à tour.

Pour le reste de mon lexique:
1) http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/06/expression-absurde-des-temps-modernes-1.html
2) http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/07/harmonisation.html
3) http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/07/il-ne-faut-pas-stigmatiser.html

lundi 14 septembre 2009

Mourir pour la France? plutôt crever!

Je suis tombé sur ce montage de French Carcan : http://frenchcarcan.com/2009/09/11/mourrir-pour-la-france/. Il est intéressant parce qu’il démontre deux choses très contradictoires :

1° Que lorsqu’il s’agit de parler de la France, de l’Histoire de France*, et du concept de Nation on invite que des gens qui n’ont aucune affinités avec cela et qui donc n’y connaissent rien.
Ils sont incapables de démêler ce qui les rattache à ce pays, en quoi cette collectivité est utile, comment définir son action individuelle au sein de cet ensemble (mourir ou ne pas mourir pour la France ?).

2° Ceux-ci sont pétris des conceptions de l’Etat typique du nationalisme de la fin du XIXème. Bien entendu Ernest Renan ne les aurait pas trouvé très bons élèves, mais il n’aurait pas été complètement choqué par cette incapacité mentale à faire la différence entre nation, état, pays et peuple. Le plus fascinant est le fait d’attribuer à la France les œuvres de l’Etat légal, pour dire « cette France là, je n’aurai pas combattu pour elle ».


Je pense en fait que cette émission a été mal préparée. Elle aurait dû être conçu par Max Gallo, pour révéler l’étendu de la mort du patriotisme. Il aurait fallu expliquer la différence entre patriotisme –amour de son pays– et nationalisme –une doctrine politique fondant l’action de l’Etat sur la défense de l’intérêt, de l’existence, de l’unité et de l’indépendance nationale-. Et enfin il aurait fallu vérifier que l’incapacité des invités à mourir pour la France ne venait pas de leur « cosmopolitisme » mais de leur individualisme. C’est l’erreur classique du débutant en dissertation ; ne pas assez définir les termes du sujet avant d’interroger les invités. « Mourir pour la France » : « Mourir » dans ce contexte cela signifie « se sacrifier », « la France » ne fait que référence au pays des invités, on ne cite la France seulement parce que tout le monde est français sur le plateau (personne ne remarque cela d’ailleurs), et le « pour » n’est intéressant à relever que pour l’ouverture en fin de copie : « Mais alors pour quoi ? ».
Ainsi il aurait été judicieux de les interroger sur les causes pour lesquels ils accepteraient de mourir. Pas de faire un concert, une manif ou un sit-in, ni même de risquer leur vie, non ! Nous parlons bien ici de risquer sa vie, voire de l’offrir avec la certitude qu’on vous la prendra.
Je ne connais pas personnellement ces personnes, et l’âme humaine ne se révèle vraiment que dans l’adversité, mais je vois mal Beigbeder ou Bensalah se sacrifier, même pour 25 francs** !


*Ainsi un invité explique qu’il n’aime pas la France quand elle massacre les communards ou quand elle collabore à Vichy. Personne ne lui a fait remarquer que c’est aussi la France qui fait la Commune ni qu’elle résiste à Londres. Il n’y eu personne non plus pour lui expliquer la complexité de ces situations où la contrainte extérieure joue un rôle (les allemands en 71 comme en 40-44) et où il n’y a pas vraiment de gentils communards contre de méchants Versaillais.
**Je fais référence à Jean-Baptiste Baudin, mort en 1851 en s’opposant au coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte, que certains ouvriers accusaient de n’entretenir la révolte que pour garder son indemnité de parlementaire, il se serait écrié avant de s’élancer sur une barricade et de mourir : « Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs ».
C’est l’une des seule mort « républicaine » qui ait du style que je connaisse, mais Baudin est mort un drapeau à la main cela aurait probablement gêné nos amis publicitaires et cinéastes.

samedi 12 septembre 2009

Rectification et référence

En réalité l'article auquel je fais référence dans la note précédente a été écrit par l'amiral Woland.

Le voici: http://amiralwoland.wordpress.com/2009/09/06/ce-quil-faut-a-un-elu/

Les idées...


Jean François Copé veut que les Français apprennent l'Arabe
envoyé par zaxx. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
Je me rappel d'un article écrit, je crois, par FromagePlus, où il faisait remarquer que le malheur venait du fait que les hommes politiques avaient des idées. Au lieu de s'arrêter quand ils sont vieux ou quand ils n'ont plus d'idées, ils devraient s'arrêter quand ils en ont. C'est exactement à cette idée que me fait penser cette vidéo de JF Copé. Quelle conception idéologique, doctrinale ou quelle système de valeur lui a inspiré cette idée? Aucun! Manifestement ce type sort cela parce qu'il fallait trouver quelque chose et il justifie ex-post par un gloubiboulga sur le pragmatisme de se servir des origines de nos immigrés pour faire du commerce avec les autres arabes.

Franchement est-ce qu'il ne faudrait pas d'abord se préoccuper de leur apprendre VRAIMENT la langue de leur nouveau pays (ndlr: le français) et de les intégrer dans le système économique du pays en question avant de se préoccuper de faire vendre des rafales à des bédouins par des analphabètes?
Copé réussi donc la prouesse en une phrase à nous démontrer 1° qu'il ne sait pas ce qu'est une nation (ennuyeux pour un type "de droite") 2° que l'ENA n'explique toujours pas les bases de l'économie et du bon sens à ceux qui y ont étudié.

Bref, je sais désormais pour qui je ne voterai pas en 2017.

mercredi 9 septembre 2009

Hitler me fait bander


Je vous recommande d'aller voir ce site:

Je ne sais vraiment pas quoi en penser, c'est la première fois que j'ai une érection devant Adolf Hitler. J'admet qu'il a été un bon orateur, que ces tableaux avaient du caractère, et je reste impressionné par le succès de son unique livre, mais mon hétérosexualité m'avait jusque là empéché de ressentir une telle chose en sa présence. Mais désormais qu'Adolf s'attaque au film à petit budget, son talent et son allant font encore une fois de son oeuvre un évènement qui marquera les mémoires.

Bon plus sérieusement, je n'ai jamais été plus consterné par la confusion mentale d'une campagne de pub, décidément le sida est plus destructeur de neurone que de défense imunitaire.

Vous pouvez d'ailleurs lire à propos de cette campagne ce court article d'ILYS: http://ilikeyourstyle.net/2009/09/06/ghb-trip/

samedi 5 septembre 2009

Le prix Nobel de la Guerre


Ces temps-ci j’eu peu de temps pour rédiger, je m’en excuse, des obligations d’ordres professionnelles m’ont contraint à ralentir ma productivité. Dans l’absolu mon objectif est d’offrir du neuf et de la qualité, actuellement ce que je produis ne remplis pas l’un des deux critères je vous offre donc de l’ancien plus acceptable** :


En lisant cet article : http://fr.news.yahoo.com/63/20090227/tpl-sarkozy-futur-prix-nobel-de-la-paix-5cc6428.html, je me suis senti agacé par ce prix Nobel de la paix.

En effet, voilà un prix qui récompense les vainqueurs des guerres (Wilson, Hull) et ceux qui caressent l’idéologie dominante (droits de l’Homme et Tiers-mondisme) dans le sens du poil.

Comme je suis curieux et que je relis régulièrement les textes sacrés quand je veux être informé, je suis allé sur l’article Prix Nobel de la Paix de Wikipédia.

Je me suis rendu compte d’une chose : il n’y a pas de prix Nobel en 1914-15-16-18 et 1939-40-41-42-43-44. Je me dis que c’est quand même bête de ne pas attribuer de prix Nobel à ceux qui œuvre pour la paix les années où il y a le plus de boulot. C’est un peu comme attribuer un prix Nobel de médecine une année ou personne ne fut malade, ou féliciter un pompier alors qu’il n’a éteint aucun feu.

Oui mais le problème c’est que le prix Nobel de la paix n’est pas simplement pacifique, il est pacifiste, donc cela lui aurait posé un sacré problème d’être filé à ceux à cause de qui il y a la paix en 1945, car c’est précisément ceux qui ont fait la guerre.

Du coup cela m’a donné l’idée d’attribuer un prix Nobel de la Guerre. Je vais me hasarder à remplir les trous de celui de la paix, pour ceux qui aurait l’amabilité de remplir les cases dont je ne me charge pas, les commentaires leurs sont ouverts.

1914 : Joffre pour la Marne (pas pour le plan XVII !).
1915 : Von Lettow-Vorbeck (pour son œuvre au Tanganyika).
1916 : Pétain (pour Verdun).
1918 : Foch (pour l’offensive de 1918).
et:
1939 : Franco (pour l’ensemble de son œuvre de 36 à 39).
1940 : Manstein (pour son plan d’invasion de la France).
1941 : Yamamoto (pour son plan d’ensemble d’attaque contre les Etats Unis).
1942 : Rommel (pour son action en Afrique du Nord).
1943 : Vatoutine (pour sa victoire à Koursk)
1944 : Eisenhower (pour le débarquement et ce qui s’ensuivit).

NB : Les prix sont datés l’année de l’œuvre marquante de l’auteur, ils sont comme les Nobels attribués l’année suivante.
NB 2 : les italiens sont pour d’évidentes raisons exclus du concours des prix Nobel de Guerre, comme nous savons qu’aucun ne méritera jamais d’en obtenir un, cela permet de gagner du temps.
NB 3: Pour ceux qui trouverai peu morale ce que j'écris, ou indigne de se moquer du prix Nobel de la Paix je rappel pour relativiser que Mussolini fut nominé en 1935, Hitler en 1939 (il aurait dû l'avoir en 1945 vu qu'il s'est suicidé pour permettre à la guerre de prendre fin, quel dévouement!) et Staline en 1945. Et puis quand on voit que le Nobel de littérature est donné à JMG Le Clésio...

*La photo représente Manstein : le lauréat du prix en 1940, il fut aussi nominé en 41 et 42 (pour sa contre offensive qui sauva l'armée allemande après Stalingrad, sans lui nous aurions eu 2 ans de guerre en moins... et nous serions communiste, bref on était perdant dans tous les cas).
** Je demande aux lecteurs qui ont déjà lu cet article de m’excuser pour ce procédé, mais pour ma défense Xyr l’utilise tout le temps.

vendredi 4 septembre 2009

Sectarisme de gauche

Sur un sujet très similaire à la remarque précédente, je recommande ce petit billet de Franck Boizard:

http://fboizard.blogspot.com/2009/09/lintolerance-politique-est-de-gauche.html

lundi 31 août 2009

Le journalisme et la gauche

Vu en commentaire sous le dernier article* du pélicastre:

"Une amie qui y étudiait m’a sortit un jour “il faut être ouvert pour être journaliste, ça doit être pour ça que la plupart des journalistes sont de gauche.” Quand je lui ai demandé si c’était une preuve d’ouverture d’esprit que de dire ça, elle n’a rien répondu…"

*http://lepelicastrejouisseur.wordpress.com/2009/08/31/journalisme/

jeudi 27 août 2009

Petite remarque sur le sionnisme et de Gaulle

J'ai lu aujourd'hui la phrase de quelqu'un à propos de ce qu'à dit le général à propos des juifs:
"un Peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur"

Celui qui en parlait faisait remarquer: "mais c'est peut être un compliment".

Et c'est vrai que "élite" est objectivement positif, être sûr de soi n'est certainement pas un défaut, seul le mot dominateur peut éventuellement être considéré comme vilain dans un monde de bisounours égalitaire, mais à choisir je préfère être dominateur que dominé.

Il faut surtout remettre la phrase dans son contexte; jusque dans les années 70-80, dans l'inconsciant collectif c'étaient les israéliens les victimes du conflit palestiniens, rien n'a changé sinon que les palestiniens sont devenus meilleurs communiquants. De Gaulle n'a fait que rétablir ce qui lui semblait être la vérité: les juifs ne sont pas des victimes, mais des maitres. Ce qui est paradoxale c'est que l'obsession de repentance à l'égard de la shoah a commencé au même moment. De là à voire un lien entre les deux...

lundi 24 août 2009

La nouvelle actualité française...

http://www.ecotidien.fr/2009/08/garder-la-ligne-pendant-le-ramadan/

On notera particulièrement à la fin:

"-La consommation de produits Hallal est en progression de 15% depuis 1998

-En France, 3600 personnes / an se convertissent à l’Islam"

mardi 18 août 2009

Faut-il souhaiter la guerre ?

La France et l’Europe sont en train d’être submergé par des masses de barbares. Ces masses proviennent du tiers monde et leur barbarie de notre manque de fermeté aux frontières ou à l’école. Je ne suis pas très passionné par les questions de races, que je crois très secondaires, j’estime donc que ces barbares auraient put ne pas en être si nous avions agi de manière à répandre la civilisation. Mais nous ne l’avons pas fait.

Il me parait donc évident et probablement inéluctable que la France se ré-ensauvage. Les vraies incertitudes portent selon moi sur l’ampleur des soubresauts que connaîtra cette évolutions. Y aura-t-il une bataille des champs Catalauniques* ? Quel est notre avenir le Liban ou le Brésil ?

Si c’est le Brésil cela signifie que progressivement l’Europe se transformera en une société de caste, celles-ci se confondant avec les races (les juifs profession libérale, les blancs cadre sup’, les métis et les asiatique cadre moyen, les arabes contremaître, les noirs ouvriers, les amérindiens prostitué, les gitans proxénètes et les roumains mendiants). La violence sera permanente mais circonscris à certains quartiers, avec des explosions ponctuelles. On ne peut pas dire que ce soit un progrès, mais il semble que nous suivions cette pente. Son principal défaut est que si personne ne se révolte (ni les fds ni les cpf), cette évolution est inéluctable et cette société sera donc celle de l’Europe pour au moins un ou deux siècles.

L’autre solution c’est le Liban. Le communautarisme conflictuel qui dégénère en guerre civile. La mauvaise nouvelle dans ce cas c’est qu’au Liban ce sont les chrétiens qui ont perdu la guerre, et on voit mal pourquoi cela ne se passerait pas de la même manière ici. La bonne nouvelle c’est qu’il y a tout de même une chance de gagner la guerre :
-nous avons encore une armée, petite, relativement mal dotée par rapport à ce qu’elle pourrait avoir, mais avec une tradition et un encadrement de qualité et -sur le papier- des ressources matérielles très importantes par rapport à ceux d’en face.
-Il existe encore un certains nombre de français (de souche ou non), volontaire et attaché à des idées plus ou moins compatibles (nation, race, Dieu, liberté, droit, démocratie, laïcité), ils pourraient –dans le meilleur des cas- représenter un vivier de recrutement pour une résistance comme celle de 1940-44.
-Les grands mouvements de l’Histoire ne sont pas seulement affaire de nombre, il arrive aussi souvent que de petits groupes, actifs et bien organisés fassent basculé une situation.

Si on reprend le schéma des invasions barbares :
Rome c’est l’Europe, Bysance l’Amérique. Nous, le cœur historique mais non celui de la puissance de notre civilisation, nous tomberons donc avant l’Amérique, mais elle aussi tombera (en 3050 si le timing est le même).
La vraie question c’est : doit-on nous battre pour perdre comme aux camps catalaunique, ou tenter de civiliser les barbares comme l’Eglise catholique le fit au court du moyen age (la encore si on suit le timing le boulot sera fini vers 3050) ?

Si on raisonne à titre individuel et en hédoniste, je crois que la meilleure option est de resté planqué sans faire de vague en priant pour l’avènement du Brésil français. Si on raisonne collectivement ou avec une philosophie incluant des notions comme l’honneur ou une certaine esthétique du malheur ou du combat (qui inclus d’apprécier la mort lorsqu’elle est belle et non lorsqu’elle est inévitable) il faut prier pour que nos huns soient encore plus violents car les français ne tirerons pas les premiers, questions de politesse probablement.
J’avoue que personnellement comme tout enfant de l’occident je n’ai jamais eu ni froid, ni faim ni mal aux épaules à force de travailler physiquement, mon premier réflexe sera donc de préserver mon niveau de vie, mais il arrive que je me rappel que nous devons tous mourir un jour donc vivre pour vivre sans transcendance ou cause à défendre est un peu une fuite en avant.
Une seconde idée m’incite à préférer aller à l’affrontement plutôt que de louvoyer perfidement : c’est une folie. On ne négocie pas avec les fous. On les crains, on panique et donc on leur cède. Si les immigrants obtiennent beaucoup de l’Europe c’est aussi parce qu’elle a peur d’eux, et cette peur provient surtout de ce que leur brutalité nous parait complètement irrationnel. Cette irrationalité explique aussi qu’on leur trouve tant d’excuses : on fuit un lion, mais on ne le hais ni ne le punis. Imaginez un instant que ce qu’un français** ressent dans une cité soit ressentie par un de nos barbares dans une de nos villes ?


* En 451 eut lieu en Champagne la bataille des Champs Catalauniques où une coalition de Romains et de barbares fédérés à l’Empire rencontra l’armée des Huns. La victoire romaine fut notamment acquise grâce à l’autorité, à l’habileté et à la connaissance des huns de Flavius Aetius. Cette victoire permit à l’empire d’écarter la menace des huns tout en confortant l’installation des autres barbares. Dans le genre victoire militaire qui in fine devient une défaite politique on peut la comparer (un peu vite) à la bataille d’Alger (1957).

**Le terme français est discutable. Bien sûr certains habitant des « quartiers » peuvent être considéré comme plus ou moins français, ne serait-ce que par défaut. Bien entendu certaines personnes objectivement françaises refusent cette appellation (LBDD par exemple expliquait que comme français = citoyen du monde il en déduisait qu’il n’était pas français). Je maintiens cependant ce terme car la ligne de fracture est selon moi ni culturelle (entre desouche et étranger) ni raciale (blanc, noirs et arabes) ni même sociale (riche et pauvre) elle est civilisationnelle entre ceux qui appartiennent encore à la civilisation occidentale et ceux qui n’appartiennent plus à aucune civilisation. Ce manque de civilisation provenant d’un mélange de superstition venue du tiers monde, d’inculture issu de l’immédiateté dû aux technologie et à la société de consommation et à des valeurs désormais exclusivement matérialistes et superficielles. Ainsi le modèle pour un jeune ce n’est plus ni le héros (Achille), ni même l’acteur qui joue un héros (Brad Pitt en tant qu’acteur), c’est le people (Brad Pitt l’ex de Jennifer Aniston et le mari d’Angelina Jolie); les héros tiraient leur gloire de leurs actes, les acteurs usurpaient celle des héros, les admirer c’était donc admirer les héros, le people lui ne tire sa gloire que d’elle-même, il n’est regardé que parce qu’il est visible.

dimanche 2 août 2009

Courte pause estivale & bilan


Je m'apprète -enfin- à partir en vacances, après un an d'intense travail (ceux qui connaissent l'homme derrière le blogueur se marrent) j'en profite donc pour déclarer close la première saison du blog "flavius aetius".


Deux choses découlent de ceci:

-1°C'est l'heure de faire le bilan.
Tout désir est mimétique selon René Girard, la première raison pour laquelle j'ai fait ce blog était que j'avais apprécié d'autres blogs et que je souhaitais faire aussi bien qu'eux. Je remercie donc mes inspirateurs dont vous pourrez trouvez les liens en bas de cet article: Fromageplus, le Bal des Dégueulasses, I Like Your Style et l'Amiral Woland*. Je ne cite que ces quatres-là car ce sont les premiers que j'ai connus et appréciés.
La seconde raison de l'existence de ce blog était que je voulais apprendre à écrire. Je suis un assez bon orateur, je ne suis pas idiot, mais j'écris mal. C'est donc en écrivant le plus souvent possible ici que j'ai tenté de résoudre ce problème. Chacun jugera des résultats. Je recommande de juger en fonction de mon niveau de départ et non dans l'absolu. Comprenez aussi que ce n'est pas innocemment que j'ai choisi un militaire et un homme d'action plutôt qu'un intellectuel ou un écrivain comme avatar.
D'autres objectifs sont apparus ensuite, dans la logique d'un blog: suivre l'actualité, produire quelque chose de singulier voire d'original, être lu (à quoi sert-il de publier sans public?), je pense avoir mieux remplie ces objectifs que les 2 premiers (à savoir être aussi bons que d'autres blogueurs et écrire le mieux possible dans ma langue maternelle).

-2°une seconde saison débutera bientôt (très bientôt à vrai dire, mes vacances étant plutôt symboliques)
Je pensais à l'origine fermer ce blog au bout de 3-4 mois, mais il m'a fallu plus de temps que prévu pour lui faire atteindre le rythme que je souhaitais, et puis jusqu'à nouvel ordre le continuer peut être intéressant. Cependant ce blog n'étant pas fait pour durer aussi longtemps, il faut tout de même que je change un peu mon fusil d'épaule.
L'un des changements que j'aimerai apporter serait de tendre vers un projet plus collectif (pour parler de la manière la plus flou possible), je lance donc un appel à toute personne ayant des idées allant dans ce sens ou souhaitant participer à la rédaction/conception de ce blog.


Pour le reste je remercie mes lecteurs pour leur attention et leur indulgence, mes collaborateurs pour leur aide ponctuelle mais souvent précieuse (feu le CRABE, Le Kamarad, Vendémiaire et le Dr Malcolm), Le Maréchal Grouchy** pour son dernier texte sur le sac de Rome par les Vandales, et enfin Nono pour m'avoir fait découvrir la réacosphère.

Bonne vacances à tous ceux qui en ont, sincèrement désolé pour les autres.

*http://fromageplus.wordpress.com/



http://amiralwoland.wordpress.com/
**Pseudo inventé pour l'occasion, mais il se reconnaîtra

mercredi 29 juillet 2009

Ce qui se passa après la mort d'Aetius...

Voici un petit texte écrit par un ami, je décline donc toute responsabilité vis à vis de l'orthographe de la syntaxe et du fond.


Modernité Antique où le sac de Rome comme première fête de la diversité

Rome juin 455 après Jésus-Christ

Pétrone Maxime s’avance sur le forum pour s’adresser à la foule Romaine. Cet homme est, depuis quelques mois à peine, le nouvel Auguste de l’empire d’occident, mais la situation prête peu au rire. La menace barbare est omniprésente, les Huns ont ravagés il y a deux ans a peine la Gaule et l’Italie du Nord, les Vandales ont crées leur royaume en Afrique du Nord avec Carthage pour capitale, tandis que les Wisigoths, Francs, Burgondes, Anglo-Saxons et Suèves se partagent la Gaule, la Bretagne et l’Hispanie.
La situation interne n’est pas plus réjouissante les populations restés romaines en occident se soulèvent contre l’Empire rejetant une fiscalité excessive alors même que le pouvoir ne leur fournit plus aucune protection.
Ces hommes s’organiseront en créant les Bagaudes, mais l’Empire craignant son peuple plus que les étrangers a menés de terribles guerres contre eux en les faisant massacrer par des barbares qu’ils font venir dans l’Empire avec le statut de fédérés ces barbares étant menés par des généraux romains comme Aetius qui y fit ses premières armes.
Sur le plan politique le bilan n’est pas plus réjouissant, Valentinien III l’ex-empereur descendant de Théodose le Grand a fait assassiné Flavius Aetius son meilleur général ,mais comme le crime ne profite jamais un des soldats d’Aetius tua l’empereur par vengeance.

Après sa mort l’accession de Pétrone Maxime comme successeur se fit naturellement, c’était un brillant sénateur de Rome opposant à Valentinien et proche des partisans d’Aetius. C’est un homme fort qui veut raviver la flamme de Rome.
L’empereur s’avance donc sur le forum entouré de sa garde personnelle composé de germains hirsutes, le temps des licteurs de la république et des prétoriens du haut-empire est bel et bien révolu. La barbarisassions de Rome se voit dans la société, les braies ont remplacés les toges, cheveux longs et barbes sont de plus en plus courants, le latin recule dans de nombreuses zones de l’empire au profit des parlers barbares, quand a l’armée elle n’a plus de romaine que le nom, les tactiques, l’armement, la discipline et même le recrutement sont devenus barbares.
Une foule de romains inquiets se presse autour du cortège impérial, l’enthousiasme est fort les gens attendent beaucoup de l’empereur.
Enfin Pétrone Maxime atteint l’estrade et s’adresse au peuple.

« Citoyens je vous remercie de votre venu, je souhaiterais commencer mon discours par un hommage au général Aetius injustement tué par mon odieux prédécesseur. Cet homme a sut redonner courage a notre antique cité et a sut dire non et s’opposer a l’envahisseur. Nous devons tous avoir en nous l’esprit du général et de ses compagnons que nous devons honorer. Par son fameux appel …aux Wisigoths il a pût recréer une armée et vaincre les hordes ennemies venus de l’est. Depuis la mort d’Attila la menace hunnique est révolue, cependant un danger encore plus terrible nous arrive d’Afrique il s’agit des Vandales qui se sont crées un royaume a Carthage. Sur ces terres ils se livrent a de terribles persécutions contre les chrétiens et leurs pirates sèment la terreur dans toute la méditerranée. Cela n’est plus tolérable ! »
Applaudissement dans la foule, nombreux vivats
« Vous en avez marre de ces barbares ? Et bien on va vous en débarrasser ! »
Les acclamations s’emballent, ça devient le délire

Au même moment un soldat impérial essoufflé fend la foule a grandes enjambés et se dirige droit vers l’empereur. Il est porteur d’un message et les gardes le laissent passer. Arrivés devant l’empereur il annonce « La flotte Vandale est en route pour Rome, ils seront là d’un jour a l’autre. »
La nouvelle entendue par les spectateurs des premiers rangs commencent à se répandre dans la foule par murmure. Bientôt tout le forum est au courant et fixe Petrone Maxime en attente de sa réaction car il n’a toujours rien dit .Finalement il se redresse s’avance vers la foule, le moment est historique, mais de façon hystérique il dit « Cassez vous bandes de plébéiens vous n’avez pas entendu que les vandales arrivent !! » Et joignant le geste a la parole il descend de l’estrade et commence à partir en courant sans même attendre sa garde, aussitôt la panique commence, les notables présents autour de l’empereur partent en tout sens tandis que de nombreux citoyens hurlent et se dispersent en courant.
Un garde impérial Burgonde témoin de la scène en est révulsé et il jette une pierre sur l’empereur en le traitant de lâche. Or tous les romains n’ont pas encore fuis, certains ne sont pas encore émasculés mentalement et le geste de ce germain leur a montré ce que c’est que d’avoir des valeurs. De tous cotés ils commencent à encercler Pétrone Maxime et à coups de pierres, de pieds et d’objets divers ils le lyncheront et jetteront son corps dans le Tibre, indigne de recevoir une sépulture.

Ce pauvre homme n’a pas eu de chances c’est d’habitude assez rare que les politiciens soient confrontés au réel.

Le 2 juin les vandales arrivèrent aux portes de Rome, il n’y a plus d’Empereur et la seule autorité compétente restée en ville c’est le Pape Léon 1er. L’hypothèse de résister n’ayant même pas été abordé, le Pape décide d’aller négocier avec Genséric roi des vandales. Léon 1er avait déjà mené les négociations avec Attila qui en échange d’un énorme tribut avait accepté de ne pas attaquer la ville et après tout Genséric qui était hérétique mais pas païen a peut être des exigences raisonnables.
Les vandales n’ont pas eu une vie facile ils ont traversés des contrées immenses pour en arriver là, de plus de nombreux romains ont refusés de les intégrer en les traitant de « barbares » ce qui est insultant et discriminatoire envers les minorités audibles (du fait qu’elles ne parlent ni grecs, ni latin), c’est notre devoir par charité chrétienne de bien les accueillir.

Le Pape et Genséric se rencontrèrent et après un long entretien le Pape en ressorti avec un accord.
_ « Est-ce qu’ils vont partir ? » demanda un Romain
_ « Oui mais …pas tout de suite » répondit le Pape
_ »Comment ça pas tout de suite »
_ « Ils restent pour piller pendant 14 jours puis ils s’en vont »
_ « C’est ça votre accord ?! C’est scandaleux »
_ « Ils m’ont promis d’être gentil et de pas faire trop de dégâts quand même c’est sympa de leur part et puis si vous êtes pas contents vous pouvez vous battre ! »
_ « … »
_ « Pas d’autres questions ? Alors à dans 15 jours et tachez d’être accueillant »

14 jours plus tard devant une domus romaine dans l’Aventin

Toc ,Toc
_ « Oui qui est la ? »
_ « Bonjour ce sont les gentils invités barbares, nous sommes venu pour le pillage sympa.»
_ « Ah entrez je vous attendez, vous en avez mis du temps on avait finit pas se demander si vous alliez venir. »
_ « Vous savez Rome c’est une grande ville, c’est pas facile pour nous on est pas habitué. »
_ « Mes pauvres amis je vous comprend, bon pour vous facilitez le travail j’ai réunis tous les objets de valeurs au centre de l’atrium et j’ai demandé aux esclaves de vous préparer un petit repas, par contre avant d’entrer pourriez vous vous essuyez les pieds, vos chaussures sont tachés de sangs. »
_ « Mais bien sur on en voudrait pas déranger, au fait j’ai amené 15 amis avec moi ils peuvent entrer. »
_ « Tout a fait plus on est de fous, plus on rit d’ailleurs ils peuvent faire le tour de la maison s’ils veulent vérifier qu’il n’y ait pas d’objets de valeurs cachés. »
_ « Non c’est bon je vous fais confiance, par contre ça fait longtemps que nous sommes loin de chez nous vous n’auriez pas un petit quelque chose a violer ? »
_ « Excusez j’oublie tous mes devoirs d’hôtes, ma fille est dans sa chambre, vous allez lui faire plaisir elle a toujours fantasmé sur les barbares. »
Quelques minutes plus tard le chef barbare rejoint le romain assis sur le perron de sa maison
_ « Je suis désolé on y est allé un peu fort, avec les gars je crois que l’on a cassé votre fille, bref elle est morte et sans faire exprès on a mis le feu. »
_ « Bah ce n’est pas grave je pense qu’elle a dut toujours rêver de mourir comme ça, quand a la maison ça se reconstruit. »
_ « Vous n’avez pas l’air bien qu’est ce qui vous arrive ce n’est pas de notre faute j’espère ? »
_ « Non vous avez été très bien ,c’est mon fils qui me cause des soucis. Nous nous sommes fâchés à cause de la politique, il refuse l’évolution de notre société qu’il appelle le déclin de l’empire romain. Il a émigré pour Constantinople d’où il dit vouloir continuer le combat. Savez que ces byzantins racistes ont depuis peu complètement changé leur politique, ils ont arrêtés de payer des tributs aux huns, ils ont massacrés les garnisons barbares dans tous l’empire et se mettent à recruter en masse leur citoyens de souche, pff ce n’est pas avec ça qu’ils tiendront 1000 ans. »
_ « Les enfants posent toujours des problèmes, mon fils lui a voulu se convertir au catholicisme. »
_ « Et alors qu’avez-vous fait ? »
_ « Je l’ai pendu avec ses propres tripes devant toute la famille »
_ « Bon je ne voudrai pas vous retenir plus longtemps, je pense que vous avez une longue route devant vous. »
_ « C’est exact, il va être temps de rentrer, merci de votre bon accueil …nous reviendrons. »

vendredi 24 juillet 2009

Touche pas à mon vélib'

Voici un article et une vidéo sur la réaction des parisiens (oh combien réactionnaires d'ailleurs) face au dégradation de vélib': http://www.ecotidien.fr/2009/07/anti-casseurs-de-velib/

On y apprend notamment que certains sont près à faire des "rondes citoyennes" (à droite on dirait milices d'autodéfense) pour punir ceux qui serait pris en train de "dégrader". Il s'agit bien de punir, vous ne rêver pas. Une bande de bobo à polo rose, s'est armé et va se cacher près des stations de vélib' pour attaquer ceux qui s'en prendraient aux vélib'.
Parce que "si vous voulez nous on n'est pas contre le dialogue, mais à priori les gens qui s'attaquent à des véhicules que je qualifierai de sans défense sont éventuellement à prendre de façon à canaliser leur agressivité de façon coercitive". Nos amis les bobos redécouvrent la joie de faire justice soi-même, la violence coercitive légitimé par la poursuite de l'idée de justice et concrètement par la défense des biens.

Bref, ces gens s'en foutent que des gens meurent, se fassent violer, tabasser ou racketter de l'autre coté du périph', mais quand on s'en prend à leur vélib' éco-citoyen, là ils s'énervent. Alors ils achètent des flashballs et organisent des ratonnades anti-racailles. Dans ce cas précis on ne trouve aucunes excuses à ces racailles; ni une une saine colère issue du racisme qu'ils subissent, ni des discriminations, ni une forme d'expression remplaçant un dialogue qu'on leur refuse.

Si vous avez besoin de vous rassurer, lisez les commentaires, ils sont beaucoup plus habituels... "ne pas substituer l'Etat de la force à l'Etat de droit", "ne pas faire justice soit même" etc...

mercredi 22 juillet 2009

Prenons exemple sur Israel.

J'apprend ici: http://fr.news.yahoo.com/4/20090722/twl-israel-nakba-ecoles-38cfb6d.html que les manuels d'Histoire israeliens destinés aux arabes nommait la fondation d'Israel "Nakba" ce qui signifie "Grande Catastrophe".

Le virage à droite de la politique israelienne aura au moins eu pour conséquence heureuse de supprimer cette référence antisionniste dans l'éducation des enfants arabes de l'état sionniste. En somme, pour les arabes (qui osent s'en plaindre apprend on), le message est clair: si vous êtes contre l'existence d'israel ne soyez pas citoyens israeliens, soyez palestiniens.
Israel tu l'aimes où tu la quitte...

J'aimerai bien entendre BHL et Cie nous expliquez en quoi c'est justifié là bas et non ici (sachant que bien que juif BHL n'est pas citoyen israelien).

dimanche 19 juillet 2009

Censurer la liberté d'expression ou liberer l'expression de la censure?

Deux choses m'ont frappé dans cette polémique sur la censure (car c'est bien d'être pour ou contre la censure qu'il s'agit).

La première c'est le fait que les censeurs ne s'assument pas, ni comme censeurs, ni comme moraliste; ils se veulent toujours libertaires à la fois contre l'ordre et contre la morale et donc contre l'ordre moral. On remarquera pourtant que leur vocabulaire (dignité, bien, mal, acceptable, inacceptable etc...) est très clairement moral sinon moralisateur et que leurs envies répressives ont la gachette tellement facile qu'elle dépasse largement le maintient d'un ordre, fut-il aussi profond et donc potentiellement oppressif qu'un ordre moral.

La seconde c'est qu'ils se préoccupent tous (même et surtout ceux qui sont contre la censure) de savoir si les auteurs de paroles PAS BIEN sont sincères; s'ils le pensent vraiment. C'est là que cela devient inquiétant. Car toutes ces bonnes âmes veulent juger du caractère acceptable d'un propos non pas sur sa lettre ni même sur son esprit ou son contexte mais en fonction de l'opinion réelle de son auteur. Il ne s'agit donc plus d'une police de l'expression publique, mais d'une police de la pensée; ce qui est en cause c'est la liberté d'opinion et non plus la liberté d'expression.

Le fond du problème dans tout cela est en réalité sur deux plans, dont aucun n'est moral:
1° Pourquoi on dépense autant de pognon en subvention d'artistes si ceux qui les accordent ne doivent pas disposer d'une marge d'appréciation sur le contenu des textes de leurs protégés?
Suspendons les subventions et ainsi les francofolies et les autres festivals cul-culturels seront réellement indépendants.
Je ne répeterai pas la phrase de Bossuet cité par chaque réac dans sa prière du soir à St Eric Z, mais Il ne faut pas se plaindre que l'Etat et les Régions usent de leur pouvoir tout en souhaitant leur en confier encore davantage.
2° Peut-on encore vivre dans une société de liberté lorsque celle-ci est caractérisé par un double processus de division ethnique et de déclin intellectuel général?
La réponse est un peu contenu dans la question, mais j'ai encore peur de le formuler par l'affirmative, Cyril Bennasar n'a pas ces scrupules: (http://www.causeur.fr/orelsan-droit-d’auteur-devoir-d’homme,2717)

Un billet que j'aurai aimé écrire...

Anastasie sur la bascule à charlot

Les billets et commentaires lus ces derniers jours, à propos de “l'affaire Orelsan”, ont montré une fois de plus qu'il en allait de la censure comme de la peine de mort : il y a ceux qui sont pour, ceux qui sont contre, et une large majorité qui est pour en étant persuadé d'être contre.

Que disent les crypto-partisans de la peine de mort ? En général quelque chose comme ceci : « Je suis contre la peine de mort, SAUF (attention, mot-clé !) pour les assassins de vieillards, les violeurs d'enfants, les... » En un mot, ils sont contre la peine de mort pour les gens qui ne la méritent pas, ce qui est bien la moindre des choses.

La suite sur DIDIER GOUX: http://didiergouxbis.blogspot.com/2009/07/anastasie-sur-la-bascule-charlot.html

vendredi 17 juillet 2009

Les ranimeurs de flammes professionnels (2)

Petite remarque suplémentaire à propos de ce précédent article (http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/06/les-ranimeurs-de-flamme-professionnels.html):

Le souvenirs, l'hommage aux morts, à la nation est assuré par des professionnels en France, qu'ils soient militaires ou membres d'une association du genre "le souvenir français", il y a une conséquence très concrète qui est, je trouve, à la fois ironique et profondément désespérante:
Dans les cimetières militaires, ces associations fleurissent les tombes, mais pas toutes les tombes, elles ne fleurissent que celles des soldats inconnus (marqué sur les tombes britannique "only known unto god").
La grande guerre s'est terminée il y a 91 ans, la seconde guerre mondial il y a 64 ans, les tombes sont occupées par des hommes jeunes souvent morts sans descendance, par conséquent les soldats qui ont donné leur vie pour la liberté, le communisme ou la patrie, concrètement tout le monde s'en fou. Les seules tombes fleuries sont donc celles qui le sont par le souvenir français.

En France on ne rend hommage aux morts que lorsqu'on n'a pas de lien personnel avec lui, seuls les soldats inconnus comptent. Voilà qui est pour le moins instructif sur la qualité du lien inter-générationnel dans ce pays...*

*On peut aussi en tirer des conclusions sur la nature humaine, mais comme dirait l'autre il ne faut pas essentialiser.

mercredi 15 juillet 2009

On arrête pas le progrès, j'en ai bien peur!

Vu: http://fr.news.yahoo.com/55/20090709/tod-une-femme-se-marie-son-chien-17baed7.html

A mettre en lien avec ce site, qui se voulait représenté une fiction: http://bigpouf.wordpress.com/

Il ne faut pas stigmatiser!

expression absurde des temps modernes (3)

Dans la novlangue d'aujourd'hui il y a une expression qui frappe par sa récurrence et par son efficacité à établir des tabous, à supprimer la possibilité même d'une contestation du point de vue de celui qui l'a employé: stigmatiser.

Stigmatiser, verbe transitif : Blâmer publiquement, dénoncer, condamner avec force.

Il est employé de deux manières:
-soit sous forme d'accusation, d'anathème: "Tu stigmatises!", ce qui signifie "t'es un vilain parce que tu généralises et que tu es rude" voire, implicitement, "t'es raciste, mais je ne sors qu'un carton jaune parce que je ne t'ai pas encore pris la main dans le sac"
-soit sous forme d'alibi ou d'excuse: "il ne faut pas stigmatiser", ce qui signifie "je suis conscient du problème, mais je fais bien attention à passer pour un gentil".
Remarquons d'ailleurs qu'on sort la seconde version pour éviter de se prendre la première.

Si nous reprenons le sens du mot selon les deux ou trois dictionnaires en ligne que j'ai trouvé*; "stigmatiser" voudrait dire "blamer". Maintenant je tape sur google "Il ne faut pas stigmatiser!". Je tomeb sur:
-"Il ne faut pas stigmatiser les enseignants[...]". Je lis l'article. Cela concerne la baisse du niveau. C'est vrai que blamer le prof parce que l'élève est mauvais n'a aucun sens!
-"Il ne faut pas stigmatiser l'islam[...]". L'article concerne la burqa. Il parait là aussi saugrenue de faire le moindre reproche à l'islam concernant la multiplication des voiles, niqab et autres burqa!
-"Il ne faut pas stigmatiser les médecins[...]". L'article parle de la crise du service public de la santé, des erreurs médicales (irradiation à Epinal de 5500 patients...).

Je pourrais continuer longtemps, mais je crois que vous voyez où je veux en venir, lorsqu'on emploi ce mot cela veut -en gros- dire que l'auteur ou la cause direct d'un fait négatif n'est pas responsable pour ce qu'il a fait.
Je ne dis pas que les médecins sont responsable de la non-immortalité des français, ni que les profs sont les seuls responsables de la baisse du niveau, ni même que l'islam est la seule cause de la multiplication des belphégores, mais si on se refuse à rechercher la responsabilité de ces problèmes auprès des causes/personnes que j'ai cité, je vois mal où on peut la rechercher.

*Mon Robert version papier ne fait que référence à un obscure juif avec un nom de maçon portugais qui serait mort cloué à une croix près de Jérusalem, après les chambres à gaz ils veulent vraiment nous faire gober n'importe quoi ces juifs!

Je vais finir par ouvrir mon propre dictionnaire:
http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/06/expression-absurde-des-temps-modernes-1.html
http://flavius-aetius.blogspot.com/2009/07/harmonisation.html

dimanche 12 juillet 2009

Gaston Phébus est de retour

Un blog fermé en décembre dernier (quand j'ouvrais le miens, mais ce n'est q'une coïncidence), plutôt bon, je vous le recommande donc:

http://gastonphebus.wordpress.com/

jeudi 9 juillet 2009

Citations en lien avec la polémique du "Niqab"

-"Il ne faut pas mettre la laïcité à toutes les sauces"
Caroline Fourest à propos du voile intégrale lors de l'émission "c dans l'air du 19 juin 2009.
Si un jour on m'avait dit que Caroline Fourest posait des limites à l'application de la laïcité, je ne l'aurai pas cru!

-"Tolérance: Faculté de supporter ce que l'on est incapable d'interdire"
G.Elgozy

-"A Rome on vit à la romaine"
proverbe anglais cité par A.Finkielkraut

-"La France n'est pas une auberge espagnol"
A.Finkielkraut

-"Quelle serait la réaction des Françaises et des Européennes si elles devaient couvrir leurs cheveux dans les pays islamiques ?"
Phrase tiré du quotidien "al-Hayat", j'ignore la date de la publication, mais cela concerne le récent débat sur le nikab.

mercredi 8 juillet 2009

Vive Hénin Beaumont, Vive le Pas de Calais, Vive le Nord Libre!

Ce qui fonde mon engagement* politique c'est l'amour de mon pays, il me permet de passer outre mon individualisme de tempérament pour envisager un projet collectif: la nation.
Pour la manière dont le FN a sali, avec la complicité de la gauche bien pensante, l'idée de patriotisme, je deteste viscéralement ce parti.

Et pourtant d'apprendre que le FN fait 47% à Hénin-Beaumont me procure une certaine satisfaction. Je ne me réjouis pas pour le FN mais pour certaines idées que j'ai, hélas, en commun avec lui, dont celle de patriotisme. Je me réjouis qu'il existe encore des français qui aiment la France, bien qu'ils ne l'expriment pas -selon moi- de la meilleure manière.
Je me réjouis aussi, car je suis un démocrate, que les électeurs du Pas-de-Calais soient réactifs, qu'ils ne soient pas des électeurs captifs, qu'ils sachent sanctionner, même partiellement, l'incurie et la corruption morale et idéologique de ces élus qui ont cessé d'être une élite lorsqu'ils ont cesé de représenter le peuple.

C'est d'ailleurs tout un symbole que le Front National soit opposé à un front républicain. La Nation contre la République! Moi qui en était resté à la Révolution (la vraie) qui pronait la République pour la Nation (c'est à dire contre le roi), me voilà tenue de choisir. Il est donc normal que j'en veuille davantage à ceux qui opposent la Nation à la République, qu'à ceux qui mettent en avant la Nation malgrè la République.

Je ne suis pas populiste, je ne suis pas frontiste, mais qu'est ce que j'apprécie ce mauvais caractère gaulois des héninois!

*Je veux dire par là le fait que je me sente concerné. Entendons nous bien; le sénateur, général et patrice Flavius Aetius ne colle pas d'affiches ni ne distribu de tract.

lundi 6 juillet 2009

Mesures Draconiennes dans les banlieues.

ou Plan rouge « solution finale » enclenché par le gouvernement.

Pour tout ceux qui n’étaient pas encore convaincu que notre Etat s’en va vers une dérive Faschisante il ne vous reste qu’a étudier les nouvelles mesures du gouvernement SARKO en matière de répression. Les voici :

L’article du 2 juillet publié dans le journal « 20 min » intitulé « villiers-le-Bel, une cité à comparaître » rappel que s’ouvrent actuellement les procès des personnes interpellées aux cours des « emeutes » de novembre 2007 dresse le bilan des évenements et des mesures prises. Voyez plutôt :

«Des jets de pierre et de bouteilles, des coups de feux, des batiments public et des commerces détruits, une centaine de policiers blessés par des tirs…des policiers étaient tombés dans des guets -apens , a Villiers-le-Bel …Après avoir affrontés des tirs à balle réelles à Villiers-le-Bel, et connu 150 blessés dans leurs rang, les forces de l’ordre ont adaptés leurs ripostes… »

Bon Déjà , l’ article stigmatise pas mal les banlieues ce qui est déjà honteux , mais ce sont les mesures qui sont affolantes quand aux respect de la démocratie :

« la portée des Flash-Ball a doublé, ils ont reçus (les policiers ) de nouvelles lunettes et disposent d’éclairage pour les interventions de nuit. » , l’ article précise par ailleurs que les boucliers ont étés réhaussés de 20 cm de longueur supplémentaires.

Si sa continue comme sa , les policiers vont bientôt être autorisés à doubler leurs munitions de balles en caoutchouc pour leur flash-ball voir ( je m’avance un peu en disant cela ) voir autorisés à tirer avec !!!!!

En lisant cet article je ne sait pas pourquoi une réplique m’est tout de suite venus en tête :
« et si sa continue , on leur met du double face »*

Cet article frappe par sa logique rassurante concernant les mesures prises pour éviter de tels evenements.

Faut il en rire ou en pleurer ?

A vous de voir en tout cas c’est certain , il ne faut pas faire carrière dans les forces de l’ordre ou dans la sécurité.

*En référence au spectacle de Gad Elmaleh "l'autre c'est moi" où il explique être surpis des moyens de lutte contre le terrorisme mis en oeuvre par l'état français; du nom "vigipirate" au scotch que la SNCF met dans ses TGV à l'endroit où on est censé mettre ses bagages. Il explique notament qu'il s'est imaginé la réunion au ministère de l'intérieur où un haut-fonctionnaire a dû dire "bon les gars je veux des mesures un peu draconiennes (!) je veux voir du scotch partout, et si ils continuent on leur met du double face".

vendredi 3 juillet 2009

"Harmonisation"

Expressions absurdes des temps modernes (2)

On nous parle souvent d'hamonisation; d'harmonisaiton fiscale, juridique, sociale éventuellement.
L'hamonisation cela se passe au niveau européen en général.

Quelle expression fantastique, à l'intérieur il n'y a que du positif: Harmonie (quelque chose qui s'apparente à de la belle musique ou à une sorte de bonheur universel) et Europe (tous les anti-patriotes français sont des nationalistes fanatiques de l'Europe).

Alors que l'harmonie cela veut dire qu'on mixe avec bonheur des différences, l'harmonisation cela veut dire qu'on uniformise tout, qu'on aligne des situations comme on aligne des bidasses devant un général.

On nous parle de démocratie, de liberté, et surtout de diversité. Ensuite on nous sort l'harmonisation du chapeau, et du coup on ne fait plus ce que le peuple décide (démocratie), ni ce que l'on veut (liberté), et surtout on fait tous pareil (l'inverse de la diversité: l'uniformité).

L'uniformisation continentale ça sonne pas si mal pourtant.

jeudi 2 juillet 2009

Obama est notre Dieu et Yannick Noah son prophète

à lire (c'est court comme toujours chez le conservateur):
http://leconservateur.bafweb.com/index.php?2009/07/01/1827-reflexe-d-obamov

Nous vivons dans un pays obsédé par les phobies, ce qui est amusant avec Obama c'est que c'est au sens psychiatrique une phobie inversée, au lieu d'une peur/haine c'est un amour irrationnel, aveugle et obsessionnel.

Bon ceci dit je connais un gars qui a eu 17 à un oral d'anglais (pour l'admission à une école de commerce) en disant notament: "je ne crois pas qu'Obama fera grand chose, il n'est qu'un homme et pas le plus doué... à vrai dire je nourris de plus grands espoir pour Hu Jintao!"
Mais bon il parait que le plus important c'est de paraitre original dans ce genre d'entretien, et critiquer Obama cela reste un comportement assez minoritaire.

mardi 30 juin 2009

Les ranimeurs de flammes professionnels

Vis-à-vis du patriotisme, il y a trois sortes de français:

-les patriotes.

-les francophobes (d'origine immigrée ou votant à gauche) qui confondent souvent patriotisme et fascisme.

-ceux qui s'en foutent (entre 30 et 80% des français selon qu'on soit en période électorale et que le candidat soit un patriote lyrique ou non).


Cet après-midi, je me suis immergé dans une catégorie particulière de patriotes. J'avais fait, il y a longtemps, un article sur le romantisme de certains électeurs de droite, plus en quête d'esthétique, de noblesse et de transcendance que de victoire. Je pense même faire partie de ces gens qui sentent -avec tout le masochisme que cela implique- que le malheur révèle la profondeur et la beauté que peut contenir une lutte.
Si j'explique cette attirance pour le morbide, ce regret de n'avoir pas été fusillé par les nazis ou de n'être pas tombé sous les balles à Verdun, c'est parce que ces patriotes que j’ai rencontré sont ce que j'appel des ranimeurs de flammes professionnels.

En France il existe une flopé de retraités (ce n'est pas un scoop et cela ira en s'aggravant), or le problème des retraités c'est un peu le même que celui des jeunes des cités: l'oisiveté. Celle-ci étant la mère de tous les vices, et le vice pouvant se définir par l'excès* ces hommes s'adonnent donc sans limites aux obsessions nées des regrets de leur vie.
Quels sont les regrets de ces vieux fonctionnaires nés du baby-boom? De n'avoir pas connu d'occasion d'être héroïque! Alors ils célèbrent les héros du passé, et font le tour de France des cimetières militaires, et des monuments aux morts, aux vivants, à la victoire ou commémorant la défaite. Ils accrochent sur leur poitrine les médailles plus ou moins sérieuses qu'ils eurent à l'ancienneté ou par relation** et ils raniment la flamme, célèbrent le souvenir, entretiennent le devoir de mémoires.

Aucuns d'eux ne se rend compte du coté tragi-comique de la situation: des héros salué par des rentiers, des cadavres d'adolescents salué par des vieillards, et surtout 200 "professionnels" pour ranimer ces flammes toute l'année, alors que ces flammes ne signifieraient encore quelque chose que s'il y avait 30 millions d'amateurs pour le faire de temps en temps.


Moi qui suis l'un de ces romantiques, je goûte fort peu le cancer qui tu ce pays, j'aurai tellement préféré qu'il fut englouti comme l'Atlantide ou qu'il soit le perdant d'une guerre punique. Mourir pour mourir autant le faire avec classe et en luttant pour survivre. Dans cette optique aller à Douaumont, Notre Dame de Lorette ou au pied de l’Arc de Triomphe ne me remplis pas seulement de fierté pour le sacrifice de ces jeunes ou de piété pour l’édifice millénaire qu’est cette nation, je ressens aussi un peu de honte pour la médiocrité de mon époque, et beaucoup de dérision pour les réactions –comme celle de ranimeurs de flamme- que cette médiocrité entraine.


*Aristote dans l'éthique à Nicomaque: la vertus est une médiété, un équilibre entre deux excès; par exemple le courage, équilibre entre la lâcheté et la témérité

**Pour vous expliquer tout le sérieux de ces distinctions plus ou moins formelles, l’un de ceux que je décris a beaucoup insisté pour intercéder auprès d’un ministre pour m’obtenir une de ces médailles.

mercredi 17 juin 2009

Le Vote

Je suis pour le droit de vote, je suis même pour le fait d'aller voter. Je suis tellement pour que je vous conseil de le faire, à chaque fois qu'on vous proposera de le faire.

Et en plus je dis tout cela après avoir assisté au dernier scrutin européen et en ayant à l'esprit les promesses de Sarkozy (à propos de la Turquie notament) et son action exactement à l'opposé, ainsi que la ratification du traité de Lisbonne allant directement à l'encontre du "NON" de 2005.

Je précise bien tout cela pour que mes lecteurs comprennent que je suis conscient des limites très étroites de la très vague influence que tous les citoyens peuvent avoir ensemble par le vote, et je ne parle même pas de l'infime influence qu'un seul citoyens peut avoir en votant.

Bref tout cela pour concéder que OUI, voter, on peut dire que cela ne sert presque à rien.
Presque.
Ce presque est très important.
Il faut raisonner en libéral selon un rapport coûts/avantages. L'avantage principal et officiel du vote est d'influer sur les décisions politiques, comme on l'a dit il est faible, voire presque nul.
Presque.
Mais entre nous, voter cela ne coute pas très cher, financièrement comme en temps ou en effort. Le bureau de vote n'est jamais très loin, vu que le vote est lié au domicile, en principe les démarches administratives sont faibles et rares et souvent inexistantes (j'ai personnellement été inscrit d'office sur les listes électorales et n'ai jamais eu depuis à faire une seule démarche pour user de mon droit d'électeur), seul le temps et le fait d'avoir autre chose à faire peut poser un problème.

Soyons sérieux, la plupart des gens n'ont pas des vies trépidentes (ni à réactions), et le vote peut être une traditions ludique au même titre que Noël, Paques, et autres Kermesses que sont obligés de fréquenter parents, croyants, enseignants, professions libérales et élus locaux, alors pourquoi ne pas envisager le vote comme une possibilité éventuelle d'être entendu et probable de s'occuper sainement.


La principale barrière à ce genre d'idée, qui est aussi la cause de l'absention chez les gens politisés (c'est à dire beaucoup de monde en France) c'est l'orgueil. Pourquoi certains amiraux ne votent pas par exemple? Parce qu'ils sentent que leur vote ne servira à rien et que leur égo en est blessé (accessoirement aussi parce que les choix qui leur étaient offert n'étaient pas très bandant).

Fidèle à ma volonté d'originalité au sein des réacs je milite donc pour le vote. Pas pour le vote utile, ni pour le devoir civique, mais pour le vote ludique. Allez voter en famille, entre amis, faites des blagues et des pronostiques, voyez cela comme un spectacle ou une distraction, mais faites-le, juste au cas cela servirait vraiment à quelque chose. On ne sait jamais.

La Phobophobie

A la suite, notament, de mon article rassurant mes nombreux amis transexuels de l'inexistence de la transphobie, je vous invite à lire cet article de Hank:
http://festivhank.blogspot.com/2009/06/les-phobophobes-ebauche.html
Celui-ci explique assez bien d'ou vient cette quête permanente des phobies, fictives de préférence.

vendredi 12 juin 2009

Supprimer le juge d'instruction

Je fit un peu de droit dans ma jeunesse. J'en ai gardé, pour différentes raisons* une certaine défiance à l'égard de la magistrature. Alors depuis quelques temps quand j'entends qu'on pense à supprimer le juge d'instruction, j'aime à interpréter la chose de travers. Je me rève donc chaque nuit mitraillant Van Ruymbeke et consorts, et libérant les innocents -et les coupables- d'Outreau.

Mon fantasme est enfin symboliquement réalisé par LucRosenzweig

http://www.causeur.fr/eva-pas-joli-joli,2538


*-Le trop grands nombre d'élèves des IEP dans ce corps.
-Une préférence pour la loi, plus raide, mais garante de l'absence d'arbitraire, plutôt que pour la jurisprudence pragmatique mais plus tatonnante et éloignée de la démocratie.
-Le constat du manque de rigueur des magistrats, à la fois dans l'application du droit et dans l'application de la punition aux voyous manifestes.

mercredi 10 juin 2009

Pour le plaisir


Best dialogues un taxi pour tobrouk
envoyé par rekimi. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Je vous offre les meilleures répliques du film un "taxi pour Tobrouk". Je vous conseil de ne pas les regarder si vous pensez le voir cela gacherai le film. Je le fais pour démontrer 2 choses:
1° On peut faire un film fantastique avec une voiture pour tout accessoire.
2° Le père vaut 20 fois son fils.

lundi 8 juin 2009

L’horreur -relative- de l’infanticide.

Je ne suis pas certain d'être philanthrope, humaniste ni même réellement attaché à la notion de morale, mais je suis assez intraitable avec la notion de logique; je hais les gens incohérents, les inconséquents qui se choquent de manière sélective ça m’énerve un peu.

J’apprends ici : http://fr.news.yahoo.com/3/20090606/tfr-justice-infanticides-courjault-famil-342d366.html, que c’est gravissime de tuer des bébés, que l’infanticide est inacceptable et que Mme Courjault serait peut-être un monstre.

Alors je suis probablement un peu con, mais je trouve cela un peu arbitraire que d’un coté une femme qui avorte 2 jours avant le terme de sa grossesse ne risque absolument rien*, tandis que d’un autre coté une femme qui accouche, disons, 3 jours avant ce même terme, mais qui congèle son bébé, passe 2 ans en préventive**, est vue comme un monstre et risque encore quelques années de prisons.
En somme le meurtre d’un bébé à l’hôpital in utéro est parfaitement admis, mais le meurtre d’un bébé à la maison ex-utéro est inadmissible, cette subordination de la morale à ces aspects géographico-corporels est pour le moins surprenante.



*L’avortement au-delà de 12 semaines, sauf pour motifs thérapeutique est toujours prohibé, j’ai pourtant assisté lors d’un procès à l’aveu d’une IVG hors délai par une femme sans que personne (ni l’avocat de la partie adverse, ni les juges, ni le procureur) ne relève, ni ne pense à poursuivre ou à reprocher cet acte à cette femme. Cette femme a d'ailleurs demandé et indirectement obtenu de la part du père, une indemnisation pour cette avortement. On peut donc dire qu’en France, l’avortement est, de facto, dépénalisé jusqu’au terme.

**La prison préventive c’est le temps qu’on passe enfermé, sans avoir été condamné, en prévention des risques de récidives et des dangers que l’on fait courir à la société. Chacun est libre de juger de la dangerosité de Véronique Courjault, personnellement je suis dubitatif.

dimanche 7 juin 2009

La mort la plus classe...

http://fr.news.yahoo.com/78/20090605/tcu-fait-divers-david-carradine-aurait-t-54da62d.html

Tout ça parce qu'il était trop radin pour se payer une pute (pourtant à Bangkok elles ne sont pas chère).

jeudi 4 juin 2009

L’empathie

J’ai regardé cette pub : http://www.kancnon.com/, qui essaye fort bêtement de nous démontrer que le viol c’est maaal, et qu’on se réifie en le faisant.
Cependant cette pub n’est pas convaincante. En effet montré une fille sacrément bonne (j’emploi ce mot sciemment) en petite tenue, mouillée, et qui se penche, moi, hétérosexuel-lambda, cela me convaincrait plutôt que le viol est une chose naturelle et irrésistible.
Si en plus j’ai un peu de mémoire et je me rappel que cette fille s’est fait connaître en faisant du porno, j’aurai beaucoup de mal à trouver le viol si hors de propos.

Alors oui je sais, ce n’est pas moral, c’est injustifiable, mais c’est ce qui me vient spontanément quand je regarde cette vidéo.

Ce que les féministes idiotes ont fait c’est exactement ce que les violeurs potentiels devraient faire : se mettre à la place de l’autre, c'est-à-dire ressentir de l’empathie.
Donc plutôt que nous mettre dans la peau d’un violeur (qui nous donne envie de passer à l’acte) il serait beaucoup plus efficace de nous mettre à la place de la victime.

Finalement tout homme aime le sexe. Tout homme aime dominer une femme. Donc tout homme peut être tenté de violer. Ce qui le retiendra c’est la société, la loi et la peur du gendarme mais c’est surtout la peur du regard de la victime, la peur d’y lire la souffrance de celle-ci, parce qu’il ressentira facilement (c’est humain) la souffrance de celle-ci. C’est l’empathie.

Alors la prochaine fois il faudrait qu’on mette la caméra à la place de Clara, ce sera moins bandant, mais c’est un peu l’objectif, non ?

lundi 1 juin 2009

« Ascenseur social. »

Expression absurde des temps modernes (1)


C’est le genre d’expression toute bête qui parait neutre mais qui est en fait pleine de sens. Le sien est que l’ascension sociale est un dû. C’est gratuit ; il n’y a pas d’effort à fournir.
Personne ne parle de « l’escalier social ». Pourtant c’est assez anodin un escalier cela n’est pas très fatiguant, on n’est pas obligé de courir pour monter un escalier, mais on doit juste faire le petit effort de le gravir. L’intérêt de comparer l’amélioration de la condition social à un escalier c’est que plus on part de bas et plus on veut aller haut plus on doit suer, alors qu’avec un ascenseur l’effort est tout aussi nul que vous alliez au 1er ou au 34ème étages.

Cette expression « Ascenseur social. » implique donc deux pensées perverses :
1° La préférence pour l’égalité des résultats plutôt que pour l’égalité des chances (d’où la triche officielle institué à Science Po pour les « jeunes issus de quartier difficiles »)
2° La volonté de cacher les problèmes sociaux en mettant une plus grande part de « visibles » parmi les députés (600 personnes) ou parmi les présentateurs TV (40 personnes). Mais, contrairement à un escalier, un ascenseur a un nombre de place limité. Il y a donc un revers à cette médaille de la diversité. En réalité 99% des petits beurs n’auront pas d’ascenseur pour arriver au sommet, ils vont devoir faire de l’escalade voire de l’alpinisme social, et c’est là que la novlangue progressiste apparaît comme particulièrement détestable.

A la place de ces jeunes de banlieue, d'origine étrangère ou non, je transigerai. Plutôt que d'éxiger un ascenseur pour 200 d'entre eux et la prise d'assault de la Pointe du Hoc* pour les autres, je demanderai un escalier pour tous. Les 200 y perdrait beaucoup, mais les autres y gagnerait énormément, et surtout notre pays gagnerait en équité et en cohésion.


*La Pointe du Hoc c'est une falaise de Normandie qui surplombait les plages américaines du débarquement (Utah et Omaha). Elle fut prise d'assault par 200 Rangers. L'opération consistait à escalader une falaise de 30 mètres, sous les tirs de l'ennemi, puis à attaquer une dizaine de Blokhaus. Autant dire quelque chose d'un brin plus costaud que de monter dans un ascenseur.
Pour plus de renseignement: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pointe_du_Hoc